David Bosc. « La claire fontaine ». Verdier, 2013

Résumé : 
L’homme qui venait de franchir la frontière, ce 23 juillet 1873, était un homme mort et la police n’en savait rien… Un homme mort qui allait faire l’amour avant huit jours. En exil en Suisse, Gustave Courbet s’est adonné aux plus grands plaisirs de sa vie : il a peint, il a fait la noce, il s’est baigné dans les rivières et dans les lacs. On s’émerveille de la liberté de ce corps dont le sillage dénoue les ruelles du bourg, de ce gros ventre qui ouvre lentement les eaux, les vallons, les bois. Quand il peignait, Courbet plongeait son visage dans la nature, les yeux, les lèvres, le nez, les deux mains, au risque de s’égarer, au risque surtout d’être ébloui, soulevé, délivré de lui-même.

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Biographie : 
Né à Carcassonne en 1973, David Bosc passe son enfance à Saint-Rémy et Aix-en-Provence. Après ses études, il vit à Paris, Marseille et Varsovie, avant de s’installer en Suisse, à Lausanne, où il travaille aujourd’hui pour une maison d’édition (Noir sur Blanc). Après deux romans «Sang lié» et «Milo» (Allia éditions), il publie «La claire fontaine» qui a obtenu le prix Marcel-Aymé et le prix Thyde Monnier de la Société des gens de lettres en 2013, ainsi qu’en Suisse le prix fédéral de littérature en 2014.

Critique. Télérama
Critique. L'Express
Vidéo. Librairie La Traverse (La Courneuve)
Vidéo. Librairie Mollat (Bordeaux)
Vidéo. Radio Télévision Suisse