Marc Alyn. Venise, démons et merveilles. Ecriture. 2014

Résumé :

Capitale de l’imaginaire, théâtre d’ombres de l’inconscient occidental, Venise tend à devenir l’ultime réserve de fantômes de l’Europe du XXIe siècle. C’est la plus fabuleuse des machines à rêver. Loin des gondoliers langoureux et des lunes de miel, la Sérénissime dissimule son vrai visage, nocturne et rayonnant. L’eau du Grand Canal éprouve la nostalgie des voiliers remontant son cours, chargés d’épices et d’hérésies. Les chats du palais Bovolo nous précèdent dans cette chasse aux trésors en compagnie de Galilée, Giordano Bruno et tant d’alchimistes guettés par l’Inquisition. Nous croisons la fée Mélusine sous les traits de la reine de Chypre Caterina Cornaro, et Sara Copia Sullam, la poétesse du Ghetto. Le voyage se poursuit hors de la lagune : de Padoue au lac de Garde, de Ravenne à Ferrare et Trieste, à travers une Vénétie éblouissante où Rilke dialogue avec Giorgione.

Biographie :
Marc Alyn, de son vrai nom Alain-Marc Fecherolle est né en 1937 à Reims. A 17 ans, il crée la revue poétique « Terre de feu ». Deux ans plus tard, il reçoit le Prix Max Jacob pour « Le temps des autres » (Seghers, 1956). Après la guerre d’Algérie, il collabore au Figaro littéraire et fonde la collection « Poésie » chez Flammarion. Il a été régulièrement primé pour son œuvre : Prix Apollinaire (1973) pour « Infini au-delà » (Flammarion, 1972), Grand Prix de Poésie de l’Académie française et Grand Prix de Poésie de la Société des Gens de Lettres pour l’ensemble de son œuvre (1994), ainsi que le Goncourt/Poésie en 2007. Ses poèmes ont été réunis dans « La combustion de l’ange » (Castor astral, 2011). Connaissant tous les recoins du vieux Paris, Marc Alyn lui a consacré un livre-culte : « Paris point du jour » (Bartillat, 2006). Son œuvre en prose chante également sa fascination pour Venise comme en témoignent « Le piéton de Venise », (Bartillat, 2005) ainsi que son dernier ouvrage.